Toutes les familles sont psychotiques

Douglas Coupland

392 pages, Paperback

ISBN: 2846260397

ISBN13:

Language: French

Publish: September 19, 2002

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Quel point commun peut bien relier le sexe, les drogues, un hold-up, la NASA, le virus VIH, une vieille femme qui carbure aux pilules et croupit dans un terne motel, l’attrait décalé de la pêche au marlin, une astronaute manchotte, la sévère remise en cause du commerce mondial et des produits OMG, et un paquet d’individus dépressifs au possible ? Toutes les familles sont psychotiques ou le portrait tout en caricatures superposées de la famille Drummond, dont l’un des membres, Sarah, génie scientifique devenue astronaute, doit s’envoler dans quelques jours de cap Canaveral. Dans un roman qui cultive les paradoxes jusqu’à l’ivresse, la rigueur et la scientificité des préparatifs de la navette américaine jurent avec le laisser-aller foutraque et l’incurie permanente de Ted et Janet Drummond, parents divorcés de ces redoutables grands enfants que sont Wade, Bryan et Sarah, dont le lecteur découvre au fur et à mesure l’abyssale liste des problèmes qui les frappent. La vie et les déboires d’une famille de la middle-class américaine que Coupland décrit à grand renfort de flash-back. Escroc à la petite semaine, Wade est atteint du VIH – qu’il a transmis à sa mère, après que Ted lui ait tiré dessus pour avoir couché avec Nickie, ignorant qu’il s’agissait de sa nouvelle belle-mère ! Bryan est un suicidaire qui se raccroche à une nouvelle amie, au nom imprononçable, Shw, laquelle attend un enfant qu’elle souhaite revendre via Internet à un couple de riches Américains de Daytona Beach. Nickie rejoint le clan de ces malades en diable lorsqu’elle apprend à Janet qu’elle est elle aussi atteinte du sida. Aux côtés de Ted, qui n’a plus que 9 mois à vivre, et de Janet, sexagénaire accro aux sites porno, Sarah, qui a tout l’air d’une sainte, n’est pas en reste puisqu’elle trompe son mari avec le commandant de bord de sa navette spatiale… Quand tout ce petit monde commence à s’exciter autour d’une lettre, écrite par le prince William à sa mère décédée, la princesse Diana, épître qu’un acheteur suisse est prêt à payer un monceau de dollars, la folie gagne le livre entier. Et le lecteur d’être emporté dans un tourbillon hilarant, aux influences très cinématographiques, qui n’épargne rien sur son passage. –Frédéric Grolleau

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